
Souvent ‘kitch’, dérangeantes, les photos du britannique Rip Hopkins ne cachent pas son humour acide. Une ironie dont il faisait preuve lors du vernissage de son expo à Lyon, pendant la signature des livres.
Mais elles sont aussi une réflexion soignée sur la condition des expatriés. Il sait bien de quoi il parle: il est lui même un ‘expat’.
«Or le temps passant, je me satisfais moins d’être un étranger et suis de plus en plus attiré par ces valeurs proprement britanniques qui m’ont été inculquées dans l’enfance. J’ai même bien peur d’être amené un jour à revenir en Grande-Bretagne.»
Ces lignes font partie de l’introduction de ‘Another Country’ un de ses projets exposés maintenant et jusqu’à fin février (vous avez le temps) à la galerie le Réverbère. La série nous permet de rentrer dans les vies des nombreux expatriés britanniques en Dordogne.
Dans sa valise Hopkins a aussi ramené quelques clichés de ‘Romanian Rip’ une collection où le photographe fait partie du cadre grâce a un déclencheur a distance rouge bien visible sur toute la série.

A ne pas rater non plus son site web, www.riphopkins.com avec tous ses projets:
Mon préféré: ‘Muses d’Orsay’ ou les modèles, les muses, sont les employés du célèbre Musée parisien.