Primera sorpresa: encontrarse a Rajoy en las calles de Bruselas.
Las autoridades bloquearon el acceso a las instituciones europeas.
(FR sous la photo)
¿Habéis probado alguna vez un Cruasán con patatas fritas? ¿No? Pues es un poco indigesto. Y ahí andamos, digiriéndolo… Pero vamos a volver.
Y mientras, os dejamos el video de la manifestación del 19 de junio en Bruselas. Sí, hace un mes. Es lo que tiene trabajar en verano e irse de pingos los fines de semana.
Al principio había bastante tensión. Los manifestantes querían irse a la plaza de la que habían sido desalojados días antes y la policía no les dejó.
Los manifestantes llegaron a ser gaseados y bloqueados en una calle. La policía no dejaba salir ni siquiera a los niños. De repente la manifestación se calmó, y pese a algún momento surrealista, otra vez con niños de por medio, todo acabó tranquilamente bajo la lluvia y con una asamblea popular en la estación de Luxemburgo, a un paso del Parlamento Europeo. Es lo que tiene Bruxelles, la belle.
¿Aviez vous déjà mangé un croissant aux frites? ¿ Non? Bon ben, c’est un peu indigeste. Et voilà, on digère, c’est pour ça qu’on n’écris plus beaucoup dans El Cruasán Ambulante en ce moment. Mais on reviens très vite.
En attendant, récit en images et paroles de la manifestation des indignés belges le 19 juin à Bruxelles. Ça fais un mois! Vous me direz. Et oui, justement, pour fêter ça, j’ai réussi a finir le montage.
En Espagne le 19-J les indignés rêvaient d’une méga manifestation mondiale. Bon, c’est pas le cas, mais à Madrid c’était assez impressionnant. Et à Bruxelles… C’était sympa.
Ça a finit sous la pluie, bien sûr, devant les institutions européennes, bien sûr.
Passez un bon été!
En castellano, por aquí.
Pendant notre petit voyage au coeur de la ‘Spanish Revolution’ on avait rencontré un vrai cruasan, mais à l’inverse. Guillaume, un saxophoniste français qui habite à Seville depuis des années. Encore un qui déménage pour suivre son amoureuse.
Ils nous racontait ses sensations dans l’effervescence de la premiére semaine de manifestations à Madrid. D’ailleurs, il était autour de 4 heures du matin du lundi 23 mai quand on a fait l’enregistrement, et il partait directement travailler. Il avait tellement aimé l’ambiance de Puerta del Sol qu’il avait décidé de rester jusqu’à la dernière minute.
Écoutez. Ça vaut le coup d’écouter aussi sa version en espagnol avec accent andalou.
Et puis oui. On est bien des fans du réalisateur Cruasan Luis Buñuel et de son Chien Andalou, qui tombait bien pour le titre de ce billet.
Lyon ne veux pas voir sa jolie place Bellecour transformée en petite place Tahrir.
Cette nuit la police a dégagé les quelques 150 personnes qui campaient. Des moments tendus. Voici un des commentaires laissé à ce sujet par un Cruasán/a. (Merci, d’ailleurs)
«Ce lundi 23 mai 2011, à LYON :
Après nous être rassemblés à partir de 19h, avoir discuté et partagé un grand repas, une trentaine de CRS épaulés par la BAC nous ont évacué avec force vers 23h15 (nous étions assis pour poursuivre nos échanges sereinement, lorsqu’ils nous ont encerclé et chassé en nous soulevant, tirant les cheveux, etc). Environ 150 personnes présentes. Pas d’arrestation.
On reviendra demain [aujourd’hui, ndlr] à partir de 19h, et après demain et ainsi de suite, pour nous réunir, parler et vivre une véritable démocratie, celle-là même que l’Etat nous refuse.
pour suivre l’actu lyonnaise :
http://rebellyon.info/Tahrir-Puerta-del-Sol-Bellecour-La.html«
Le Post raconte aujourd´hui comment la police est aussi intervenue à Montpellier. Comme quoi il surveillent de près le site Réelle Democratie, créé pour expliquer ce drôle de mouvement en France, écris en français.
Un ami français me disait récemment que ce serait très difficile qu’un tel mouvement prenne en France. Car même si les français ont bel e bien l’habitude de manifester, c’est toujours accompagnés par les syndicats et où des partis politiques. «Ils ont le monopole des mobilisations» disait-il.
Hier, au coeur du rassemblement à Puerta del Sol, à Madrid, je pensais aux différences entre la police française et l’espagnole. Après la minute de silence quotidienne, à minuit, 1.000 personnes étaient encore sur place entourées par deux seules voitures de police. Ambiance complètement calme.
On voit bien que les autorités françaises ne comprennent pas ou ne sont pas prêtes à autoriser un rassemblement citoyen spontané, même s’il est pacfique. L’article du Post laisse comprendre que ces rassemblements sont juste un attentat à l’ordre public pour les policiers.
Et pourtant, les protestations continuent de se répandre.