RhôneExpress, Aéroports de Lyon, taxi, Easyjet… la vache!

La vache c’est toi. Et moi. Une vache à lait à traire en mode low cost (pour eux). Nous sommes tous des petites vachunettes, traites en vitesse fast food mais qui rapportent gros.

D’abord y a Rhône Express. Que est-ce qu’on n’a pas déjà dit de ce bidule qu’en plein 21éme siècle, dans l’Union Européenne s’assure un MONOPOLE A 30 ANS pour un service qui te lâche, lâchement, si ton avion atterri plus tard que minuit (souvent parce que les controles du Schengen suspendu te jouent un tour).

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Ces pauvres vaches étaient transportées par avion au Qatar y a pas longtemps. Avec EasyJet + Rhône Express et Aéroports de Lyon, on se sent pareil. (AFP/ Qatar news agency)

Y a la «garantie retour» sauf que c’est indiqué nulle part dans l’aéroport, ni dans la page «horaires» du propre service. Les gars d’Easyjet ne te dissent rien non plus et après avoir traversé les interminables couloirs de l’absurde Terminal 1, t’as vraiment pas envie de traverser tout l’aéroport pour voir si c’est en place.

Aéroports de Lyon, est si fier de son nouveau Terminal 1 qui peut être n’ont pas compris qu’il est surdimensionnée, mal desservi, et absurde. Mais oui on a de jolis stickers collés au mur pour éviter qu’on pète un cable en parcourant ses jolis couloirs inutiles.

Quand on a marché les derniers kilometres dans les couloirs vides, on a l’étrange impression d’être punis pour avoir «choisit» le Low Cost (alors que il n’y a pas vraiment d’alternatives pour beaucoup de destinations).

Donc on passe au taxi. 75 / 80 euros pour rentrer chez toi. «C’est la Préfecture qui fixe les prix» nous disent-ils.

Et aussi il y a EasyJet. Pas facile. Avec ses plans impossibles de vol, t’as 4 chances sur 3 d’arriver en retard si tu prends le dernier vol de la journée. Experts dans la traite, dans le traitement du passager comme du bétail.

Tant qu’a faire, je suis tenté de réserver avec cette boîte spécialisée dans le transport de vaches. Au moins il y a un véto.

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Apparement il existe un truc qui s’appelle © Cowstagram

L’objectif est clair: te traire encore une goutte; achète ta place pour avoir 2 centimètres pour les jambes, paie ton Speedy Boarding, êtes vous d’EasyJet Plus? Et sinon vous voulez pas un café sandwich a 9 euros vu que vous venez de passer 3 heures enfermé devant la porte d’embarquement en attendant qu’on s’organise?

Et oui, pour la traite, c’est plus facile avec une vache fatiguée et désorientée.

En attendant, on fais quoi nous, vachettes folles de fatigue nerveuse?

En attendant on peut signer la pétition pour un Rhone Express abordable.

Vous pouvez vous défouler et crier votre désespoir de vache pressée si vous avez un blog, ça fait du bien. Des fois on t’écoute même.

Un compte Facebook, Twitter, même Instagram sert aussi por râler.

Et n’oubliez pas de réclamer. Auprès de Rhône Express, EasyJet, Aéroports de Lyon, le Conseil Municipale, le Régionale, le Mondiale, Emmanuel Macron, la Commission Européenne et le Parlement Européen.

PS: bientôt un nouveau post avec les réponses du service client. Spoiler:

Suite à votre demande, nous vous informons que notre service n’est pas un monopole (…)

 

 

 

 

Noé Soulier m’a un peu saoulé

Je suis allé sans apriori au spectacle de Noé Soulier à la Biennale de la Danse de Lyon. Je ne savais même pas qu’il s’appelait «Mouvement sur mouvement», J’avais aucune idée de ce que j’allais voir. Je préfère comme ça.

«Noé Soulier a beau être jeune, c’est une encyclopédie : toutes les danses l’intéressent, classique, contemporaine, et ce, sans limite. Parce qu’au fond, ce qu’il traque un peu partout ce sont les gestes qui racontent quelque chose» dit la page officielle de la Biennale pour présenter ce spectacle.

Perso, j’avais même pas lu ça.

On arrive a un spectacle de la Biennale de la Danse à l’amphi de l’Opéra de Lyon, les lumières s’éteignent et il y a ce gentil garçon qui sort vêtu d’un t-shirt et un pantalon a pinces. Gris, tout gris. Pourquoi pas. Puis il commence a faire quelques gestes de danse, plutôt mécaniques. A sec, sans musique. Pourquoi pas.

Après quelque minutes il refait les mêmes gestes, et il commence a les expliquer. Avec une traduction en Anglais derrière. Pourquoi pas.

Petit a petit on sent qu’il commence a expliquer mécaniquement ces gestes chorégraphiques mécaniques, a les décortiquer et les analyser dans un ton monotone. Au début on se dit «pourquoi pas», on va essayer d’écouter…

Mais il fait si vite, si mécanique, si monotone qu’on ne retient pas grande chose. En plus c’est un analyse sans vrai analyse, on n’apprends pas les secrets de la maitrise du corps, la beauté des gestes, ce qui ressent le danseur en dansant, ce qui pourrait être très intéressant.

Son texte, enroulé en spirale, appris par coeur, et très répétitif. Comme un mantra.

En pleine digestion du burger  pris peu avant je m’assoupis. Je commence a décrocher et a le voir agir comme si moi-même je regardait la scène de l’extérieur, dans un univers parallèle (c’est ce qu’il dit de soit même a un moment de son speech).

J’ai l’impression d’écouter répéter un jeune thésard quelques jours avant le grand orale. Il a bien appris la lesson. Ça oui, y a pas de doute.

Du coup il me fait penser aux traumatismes provoqués par l’enseignement de haut niveau. Que c’est soit pour la danse, la musique… la méthode pédagogique d’élite peut laisser des traces.

Je pense que ce que je vois -de l’extérieure, dans mon nuage- c’est surement un produit de cette discipline acharnée. Il est tout gentil ce Noé Soulier, on apprécie qu’il  est un très bon danseur, oui, oui.

Mais on ne va pas a un spectacle de la Biennale de la Danse pour avaler un analyse intellectuel mais sans profondeur sur le «geste oblique» déballé d’un seul trait, sans presque respirer.

On apprécie que Soulier est un bon danseur, mais franchement, il n’est pas un communicateur.

Je regarde autour. Je vois qu’une bonne partie du public est aussi perplexe, ils avalent, patients. Une dame dort.

L’amie qui m’avait invité s’est excusée de l’avoir fait.

Si non c’était bien.

Au revoir Sarkozy – micro crónica de una derrota anunciada

Por la tarde los carteles electorales parecían una premonición.

Mucho cachondeíto antes de las elecciones. En el Auchan (Alcampo) ponían Flanby (mote poco elogioso de Hollande) al lado del queso President.

19:25h. antes de que se conozcan los resultados oficiales (ya conocidos en Twitter y la prensa belga y suiza) nos encontramos esta fiesta en la plaza Sathonay. En los carteles, el famoso «casse toi pauvre con» (pírate pobre imbécil) que ha marcado la presidencia Sarkozysta, y «un vuelo charter para Sarkozy» homenaje a los vuelos en los que se expulsa a los inmigrantes.

A la misma hora, seguían votando en la ‘Mairie’ del barrio, unos metros más allá.

20:00 h Victoria de Hollande confirmada.

Primeros gritos en la calle. Sale el arcoiris.

Nos enteramos de que el Transbordeur, el local donde los socialistas lyoneses celebran la victoria está bloqueado, demasiada gente quiere celebrarlo.

23:30. Cansados de esperar el discurso de Hollande en Paris, al volver a pasar por la plaza Sathonay nos encontramos esta fiesta espontánea. No nos quedamos a filmarla, pero había hasta una fanfarria.

Y nada, inauguramos la sección de François Hollande, aunque mantenemos la de Sarkozy, que seguro que seguirá dando que hablar.

Adieu, Merkozy.

Otra versión. Goodbye Lenain (el enano) Los analistas dirán lo que quieran pero esto ha sido claramente un voto contra Sarkozy. Ahora empieza lo más difícil para François Hollande, 1er presidente socialista en Francia desde hace 31 años.

Quand « service continu » ne veut rien dire

La belle déco

Oui, on est Espagnols. Oui, on aime manger tard. Surtout le dimanche. On aime passer devant les restos ouverts et sourire en découvrant ces deux mots magiques : « ici, brunch ». Ou encore : « service continu ». Là, t’es sûr que tu peux te pointer à 16h, demander une côte de bœuf « saignante » et personne lèvera la tête.

Oui, tout ça nous fait bien plaisir car « c’est normal de manger tard le dimanche », dit-on en France. Une habitude que nous, Espagnols, aimons faire au quotidien et nous manque terriblement. Allez, on ne va pas faire les relous.

Mais bon, pour revenir au dimanche, ce qui est encore plus cool en dimanche c’est quand tu dois choisir ce que tu manges. Un plat d’huitres au soleil, un poulet rôti avec une salade du marché, ce brunch à l’américaine où la moutarde au miel ne manque pas… Il y a aussi « le service continu ». Quand tu le choisis c’est souvent pour venir en aide à ta gueule de bois.  Ton corps te demande à bouffer (vite !) et, la plupart des fois, tes bons critères de sélection culinaire disparaissent. Tu veux juste que le plat soit bon et qu’il soit vite servi. Et si la deuxième des conditions n’est pas remplie, tu t’énerves. Tu t’énerves, grave. Car il est dimanche, et qu’en dimanche tout doit rester cool.

Hier, dimanche donc, nous sommes arrivés à l’Hippopotamus de la rue Mercière (Lyon) à 15h40. À l’extérieur du resto, un néon intermittent annonçait la fin de la course: « service continu 7/7 ». Parfait.

La première fois qu’on été venus ils avaient mis une heure et vingt minutes à nous servir. On été arrivés vers la même heure, 16h. Cette fois nous avions décidé de leur donner une deuxième chance : « les calamars en entrée ne sont pas mal. » Mais là, une fois de plus, le cauchemar a recommencé. Avant l’arrivée des dits calamars, gérante et serveurs ont eu du mal à se booster. Du coup, mon mec a eu le temps de fumer deux clopes, de créer une boule de ping-pong avec une serviette pour improviser un terrain de tennis de table. Désespéré, il m’a même offert une bague de fiançailles faite avec une paille qu’il a modelée avec son briquet… C’était formateur.

Tellement lents qu'ils ont creé une chaîne télé, HippoTV.

Nos voisins ont été moins patients. À un moment, l’un d’entre eux s’est retourné pour chercher une serveuse du regard et lui lâcher: « ça fait une heure qu’on attend ! ». Le jeune serveur qui s’occupait de prendre les commandes ne savait plus comment s’y prendre. En plus du retard des plats, il n’avait pas compris que je voulais un gratin dauphinois et il a oublié ma ratatouille. Mon mec n’a pas aimé sa côte de bœuf (à 20€ quand même) « parce qu’elle était trop grillé » et notre jeune serveur préféré a répondu un malin : « c’est l’effet du grill, m’sieur ». Par-fait.

Un bon dimanche, donc. Nous avons quitté l’endroit le bide plein mais déçus, encore une fois. Mon mec m’a dit qu’on est tombés « au mauvais moment, au changement de service ». « Pas d’excuses, » lui ai-je répondu. Le néon annonçait bien un service continu.

PS: grâce à nos copines de Fun in Lyon (blog super-sympa-qui-tue sur la vie culturelle lyonnaise, plein de bons plans), on vous conseille de vous bouffer, toujours à la rue mercière, un bon burger chez BIEH (Best I Ever Had). Vous pourrez déguster un super brunch depuis l’étage, qui a même des vues sur… l’Hippopotamus! Allez, bon app!

La ‘Spanish Revolution’ débarque en France (updated 3!!)

Photo Juan Peces

Lyon ne veux pas voir sa jolie place Bellecour transformée en petite place Tahrir.

Cette nuit la police a dégagé les quelques 150 personnes qui campaient. Des moments tendus. Voici un des commentaires laissé à ce sujet par un Cruasán/a. (Merci, d’ailleurs)


«Ce lundi 23 mai 2011, à LYON :

Après nous être rassemblés à partir de 19h, avoir discuté et partagé un grand repas, une trentaine de CRS épaulés par la BAC nous ont évacué avec force vers 23h15 (nous étions assis pour poursuivre nos échanges sereinement, lorsqu’ils nous ont encerclé et chassé en nous soulevant, tirant les cheveux, etc). Environ 150 personnes présentes. Pas d’arrestation.

On reviendra demain [aujourd’hui, ndlr] à partir de 19h, et après demain et ainsi de suite, pour nous réunir, parler et vivre une véritable démocratie, celle-là même que l’Etat nous refuse.

pour suivre l’actu lyonnaise :
http://rebellyon.info/Tahrir-Puerta-del-Sol-Bellecour-La.html«

 Le Post raconte aujourd´hui comment la police est aussi intervenue à Montpellier. Comme quoi il surveillent de près le site Réelle Democratie, créé pour expliquer ce drôle de mouvement en France, écris en français.

Impressionnant rassemblement à Berlin. http://democraciarealyaberlin.com/ via la journaliste espagnole Olga Rodríguez

Un ami français me disait récemment que ce serait très difficile qu’un tel mouvement prenne en France. Car même si les français ont bel e bien l’habitude de manifester, c’est toujours accompagnés par les syndicats et où des partis politiques. «Ils ont le monopole des mobilisations» disait-il.

Hier, au coeur du rassemblement à Puerta del Sol, à Madrid,  je pensais aux différences entre la police française et l’espagnole. Après la minute de silence quotidienne, à minuit,  1.000 personnes étaient encore sur place entourées par deux seules voitures de police. Ambiance complètement calme.

On voit bien que les autorités françaises ne comprennent pas ou ne sont pas prêtes à autoriser un rassemblement citoyen spontané, même s’il est pacfique. L’article du Post laisse comprendre que ces rassemblements sont juste un attentat à l’ordre public pour les policiers.

Et pourtant, les protestations continuent de se répandre.

Woody Allen y la estrella Carlita

Un detalle de las productoras que hayan decidido estrenar Medianoche en París de Woody Allen, al mismo tiempo que en Cannes. Es como si todos los mortales estuviésemos al mismo nivel. Bueno, casi. En Lille no había alfombra roja, pero sí una sala abarrotada. Siendo París la gran protagonista del nuevo film del neoyorkino, los franceses no han podido evitar sentir algo de curiosidad. Supongo que como nosotros cuando se estrenó Vicky Cristina Barcelona.  Pero bueno, no nos liemos porque las dos historias no tienen nada que ver. Sólo en un detalle:  el tour turístico de la ciudad bajo las luces de la Torre Eiffel. Pero sólo planos fijos y bastante cortos. Sino, nada que ver con Vicky y Cristina y su turística Barcelona.

¿La trama? Curiosa pero sin más.  Allen juega con el presente y el pasado. Y por supuesto, nos deja con moraleja. Un final previsible, aunque algún golpe bueno, pero atención, porque la película puede hacerse hasta larga.

Lo mejor de ir a verla hoy fue observar al público. Expectantes ante la aparición de la primera dama Carla Bruni-Sarkozy por primera vez en la pantalla grande. Como era de esperar, hubo una risotada general. Y es que «Carlita» es un poco el guiñol del país.

Y su actuación ha sonado a enchufazo, sobre todo porque se rumorea que necesitó 35 tomas para rodar sus minutillos de gloria..

En fín, vayan a ver la última de Woody Allen…o no…o sí si también sienten curiosidad.


Apéndice de RafCruasán

No os preocupéis, mi apéndice está bien, gracias. Pero quería añadir unas cosillas.

Una silla y un micrófono. Bobby Mc Ferrin no necesita más.

Yo no he tenido el gusto o el disgusto de ver la peli. Estaba viendo al genio Bobby Mc Ferrin en Lyon.

Pero, sinceramente, después de «Vicky, Cristina Barcelona» no tengo prisa.

¿Qué vamos a ver? ¿Otra vez los gravísimos problemas existenciales de gente rica y guapa? Y otra vez un folleto turístico cinematográfico. En ‘Vicky, Cristina…’ nos vendieron Oviedo, Avilés y Barcelona. Esta vez toca París.

Ayer contaban en Asuntos Propios de Radio Nacional que la peli está producida por Mediapro. La productora catalana firmó para financiar tres películas de Woody Allen (‘Vicky Cristina Barcelona’, ‘Conocerás al hombre de tus sueños’ y esta última) pero decidieron no rodar más en España por las ‘presiones mezquinas‘ que sufrieron.

El gancho de esta última peli en Francia es Carla Bruni, que ha sucumbido a los encantos conservadores de su marido. Según dijo ayer el director en Cannes, estaba desayunando con Sarkozy (como cualquiera que viene a Francia) y de repente vio a la Bruni, le pareció muy mona y le dijo: -¿quieres participar en una peli?

En efecto, como cuenta Icmandic, en Francia el cachondeo con Carla Bruni ha sido generalizado. Hay hasta un blog que recoge sus profundas declaraciones, ‘Ce qu’a dit Carla’.

Además, supongo que es puro peloteo, pero Woody ha dicho que a Sarkozy le ve bien en un papel ¡TIPO HUMPHREY BOGART! El bueno de Bogart debe estar revolviéndose en su tumba todavía. Luego añade que también como Joe Pesci… ahí, sí.

Laboratoire de l’absurdité

FR: Maintenant à Lyon. Ils vont avoir du boulot.

ES: El Laboratorio del Absurdo, en Lyon. Van a tener mucho trabajo.

Merci photoshop.

Flamenco-jazz à Lyon: Nono García et Celia Mur

(Click para Versión española)

Là  je vous avais prévenu. J’ai twitté, envoyé des invitations sur Facebook,  dit et redit ici et là…. Mais c’est trop tard. Nono García et Celia Mur ont joué hier soir à la Mairie du 6ème arrondissement de Lyon.

De la même façon qu’on vous l’a raconté d’Israel Galván, ce spectacle est du jamais vu. Ou au moins,  un spectacle qu´on ne retrouve pas souvent en France.

Le répertoire commence avec Chega de Saudade, l’hymne de la bossa nova. Mais les doigts de Nono, né et grandi à Cadix, donnent une couleur de flamenco à la version classique d´Antonio Carlos Jobim. Puis les compos et les versions se succèdent,  toujours restant à mi-chemin entre la ‘copla’ (chanson populaire espagnole), la bossa, le blues, le jazz et le flamenco.

Les notes de la guitare de Nono rappellent parfois la puissance d’un piano, tellement il accompagne la voix de Celia Mur, tellement il joue précis. Il tient les chansons avec ses cordes. Un génie de la main droite.

On attends avec impatience son disque en duo.

Vidéo, petit aperçu de ce que vous avez raté: ‘Trafalgar’ avec Nono García, avec Celia Mur, bien sûr.

Au fait, Nono est un peu «une frite ambulante». Il a vécu plusieurs années à Bruxelles, où il a fait le conservatoire de Jazz et joué avec le groupe Vaya con Dios.

Il est aussi l’étendard du ‘flamenco piñonero’, une fusion naturelle entre le flamenco et d’autres styles de musique. Parmi les «piñoneros», nous retrouvons  Chano Domínguez ou Antonio Serrano, qui accompagne Paco de Lucía avec son harmonica. Il sont tous des bons amis de Nono García.

Coplas Mundanas est un récital classique, composé du chant et de la guitare, mais très moderne. Il est tellement loin des stéréotypes accordés au  flamenco que le Maire du 6eme criait a la fin du spectacle: «Mais on s’attendait a un peu de danse flamenca, allez, dansez s’il vous plait, allez, olé, olé…»

En réponse, les musiciens ont fini avec une samba composée par le père de Celia, Antonio Fernández de Moya.

Il est bien temps de rompre avec les clichés dans la musique flamenca!

PS.1: Nono García a été un de mes premiers professeurs de guitare (fierté d’élève)

PS.2: Concert organisé par Instituto Cervantes de Lyon.

Vous avez peur? Vous êtes des cons!

Je décris la situation:

Mercredi 5 janvier 2011 dans la ligne A du Metro de Lyon, vers 13 heures de l’après midi.

La dame a autour de 60 ans. Ni mal habillée ni super bien. En tout cas elle n’est pas une clocharde. Elle a plus l’air d’une dame qui a lutté, qui a tout vécu et qui en a marre. Un peu fâchée contre le monde.

Elle gueule devant une fille de 16-17 ans qui tape imperturbable sur son iPhone, accrochée a ses écouteurs. Á la fin un monsieur intervient pour essayer de calmer la «petite dame».

J’ai eu le réflexe d’enregistrer son speech, parce que j’ai pensé qu’elle méritait d’être écoutée. Pas d’image pour préserver son intimité. Juste la photo du fauteuil où elle était assise.

Le résultat c’est ce OWNI (Objet Web Non Identifié).


PS: ça a été dur de retravailler le son capté avec mon portable. C’est tout ce que j’ai pu faire. Et puis n’hésitez pas si vous avez des suggestions pour compléter son speech.

La lyrique expatriée de Rip Hopkins à Lyon

"Never is a long time": Antony Mair (62) and Paul McQuillan (50)

Souvent ‘kitch’, dérangeantes, les photos du britannique Rip Hopkins ne cachent pas son humour acide. Une ironie dont il faisait preuve lors du vernissage de son expo à Lyon, pendant la signature des livres.

Mais elles sont aussi une réflexion soignée sur la condition des expatriés. Il sait bien de quoi il parle: il est lui même un ‘expat’.

«Or le temps passant, je me satisfais moins d’être un étranger et suis de plus en plus attiré par ces valeurs proprement britanniques qui m’ont été inculquées dans l’enfance. J’ai même bien peur d’être amené un jour à revenir en Grande-Bretagne.»

Ces lignes font partie de l’introduction de ‘Another Country’ un de ses projets exposés maintenant et jusqu’à fin février (vous avez le temps)  à la galerie le Réverbère. La série nous permet de rentrer dans les vies des nombreux expatriés britanniques en Dordogne.

Dans sa valise Hopkins a aussi ramené quelques clichés de ‘Romanian Rip’ une collection où le photographe fait partie du cadre grâce a un déclencheur a distance rouge bien visible sur toute la série.

Viroana Pascalau 61 years old, Andrei Fratian 70 years old, Mirea Daniel 53 years old and Paul Postoladie 74 years old in the lobby of the Timis hotel in Buzias (28 km east of Timisoara)

 

A ne pas rater non plus son site web, www.riphopkins.com avec tous ses projets:

Mon préféré: ‘Muses d’Orsay’ ou les modèles, les muses, sont les employés du célèbre Musée parisien.