Tout le monde devrait voir ce spectacle. C’est l’occasion, car il tourne en France et en Suisse ces jours-ci.
Ceux qui aiment le flamenco, parce que c’est du flamenco au top niveau, puro.
Ceux qui aiment moyen, ou carrément pas, c’est parce que ça n’a rien avoir avec l’idée qu’on peut avoir d’un spectacle flamenco.
Il n’y a pas de castagnettes, ni de robes à ‘volantes’. Au lieu de ça Galván se travestit, dérange les musiciens, joue du heavy metal et danse avec la Mort… entouré de neuf bons musiciens dont la chanteuse Inés Bacán, et une mise en scène multimédia, pour enrober une représentation très personnelle de l’Apocalypse.
Et tout ça, toujours dans le flamenco puro, avec une maîtrise technique et une précision à couper le souffle, con mucho arte.
Galván devient un enfant qui joue devant son public. Il explore jusqu’au bout les éléments sur la scène qui devient ses jouets: une chaise, un tambour andalou, un carré de sable… Avant de nous surprendre avec le numéro suivant.
Les producteurs assurent que la Première était bien apocalyptique. Mais c’est normal si on est a la Biennale de Flamenco de Sevilla et qu’on danse sur des cercueils… Et oui, les flamencos, surtout les gitans sont encore bien superstitieux.
Le danseur se situe dans les frontières du flamenco pour les repousser au delà.
Israel Galvan, Prix National de Danse en 2005, sera a Annecy et à Chambery dans les jours qui viennent et présente son nouveau spectacle a Lausanne en décembre. Pour fêter, peut être que le flamenco viens d’être reconnu Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de l’UNESCO. Olé.
Web: (anglais et espagnol)
http://www.israelgalvan.com/
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