ES: Nosotros no tenemos ni idea. Bueno sí, sabemos que tienen mantequilla y harina.
Pero SandeeA, autora del -literalmente- delicioso blog La receta de la felicidad se sabe todos los trucos. Nos cuenta que no es tan difícil como parece, sólo hace falta un pelín de técnica y bastante paciencia.
La satisfacción de comerse el cruasán bien bañado en mantequilla, hecho por nosotros /as mismas/ os no tiene precio.
Lo vamos a intentar, y si el resultado no es muy vergonzoso ya os contaremos.
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FR: On ne sait pas comment nous y prendre, mais la blogueuse espagnole SandeeA vous montre comment faire vos croissants maison dans son succulent blog «La receta de la Felicidad» (pas besoin de traduction, allez!) .
Selon elle, ce ne serait pas si difficile à réaliser… Il faut juste un peu de patience, un minimum de technique, du goût, du pep’s… (mince, on commence a parler en mode Top Chef).
Bref, le plaisir de manger ses propres croissants bien bourrés de beurre n’a pas de prix! Le plaisir de visiter le blog de SandeeA non plus.
On va essayer. Si le résultat est mangeable on vous tiendra au courant.
Devant la vive polémique* suscitée par notre billet en espagnol «Qué largos son los días en Francia», où on explique comment on se perd dans les divisions de la journée française quand on est Espagnols, on a demandé à notre amie Zoé de Kerangat, française qui habite à Madrid, de nous donner l’envers du décor. On est très respectueux du droit de réplique. Il paraît que nous sommes difficiles a comprendre aussi.
(*En fin, vive polémique… c’est juste trois ou quatre potes français qui ont réagi)
J’imagine tout à fait que pour des espagnols qui vont vivre en France, cela ne doit pas être facile de s’adapter aux horaires. Mais quand ça marche dans un sens, c’est vrai aussi dans l’autre, et je peux témoigner de la confusion à laquelle je dois faire face quand il s’agit de déterminer quel est le moment de la journée dont on parle, et pire encore, de me faire comprendre correctement quand je parle d’un moment de la journée ou de la nuit!
Il faut dire que les horaires espagnols sont “décalés” par rapport aux français parce que les horaires des repas n’ont rien à voir, comme on le sait tous (mais on finit par s’habituer à déjeuner à 15h et dîner à 22, si, si, bon surtout quand on travaille et qu’on n’a pas le choix).
Donc, première chose, comme partout dans le monde, avant le déjeuner c’est le matin. L’après-midi en Espagne, la tarde, ne commence donc pas avant 14h.
[Note Cruasán: la tarde commence après la siesta]
Ça, je m’en suis rendue compte quand à la fac en erasmus on nous a convoqué à une conférence à la una de la mañana. Il s’agissait de 13h bien sûr, mais j’ai mis du temps à comprendre.
En y réfléchissant c’était (un peu) logique, parce qu’en Espagne si on parle du matin de 1h, 2h jusqu’à 5h du mat’, on dit la madrugada et non pas la mañana. Et puis madrugar c’est “se lever tôt”. Par contre si on dit madrugar ça peut aller jusqu’à 8h, même si on dit las ocho de la mañana, attention!
Bref, cette histoire de déjeuner entre 14 et 16h m’a valu d’autres confusions, notamment autour du concept de “midi”. Midi pour moi, c’est midi. Point.
Ici, c’est plus compliqué apparemment (ou alors j’ai rencontré des personnes bizarres), parce que mediodía peut faire référence, logiquement, au strict milieu de la journée, comme notre midi, 12h (c’est encore plus clair avec le mot espagnol d’ailleurs: medio-milieu et día-jour/journée). Mais d’autres considèrent que cela correspond à l’heure du déjeuner (entre 14 et 16h donc), histoire de rendre la chose encore plus facile… Quoi qu’il en soit j’ai cru comprendre que le mediodía n’était pas trop utilisé, et moi je l’évite à tout prix.
(↑ La leyenda del tiempo: oeuvre mythique de Camaron de la Isla ↑)
Ensuite, il y a le día, que l’on connaît bêtement tous les français comme “jour”. Mais cela veut aussi dire journée, attention, dans le sens journée entière. Par exemple le fameux Buenos días n’est valable que le matin et à partir de 14h, il faut dire Buenas tardes pour dire bonjour, parce qu’il ne s’agit plus de la journée entière. Et le Que tengas un buen día ne se dit que le matin pour souhaiter une bonne journée. L’après-midi, on dit plus Que tengas una buena tarde. C’est plus logique que cela en a l’air en fait.
Au fur et à mesure de la journée cela devient plus simple, il faut juste tenir compte du fait que l’après-midi s’étend jusque tard dans la soirée (française). La noche ne commence qu’à partir de 22h.
D’où le concept assez obscur de tarde-noche, qui, je suppose, fait la liaison entre l’après-midi et la nuit. Je l’utilise pour dire “vers 21h” mais je ne suis pas sûre de moi.
Tout ça c’est du moins ce que j’ai compris parce que, tout comme en France, cela dépend bien sûr de ce que chacun veut en faire, et surtout du contexte.
On assiste donc à des variantes en tous genres et cela nous complique un peu le problème, à nous autres pauvres étrangers. Si on ajoute à cela la ponctualité légendaire de nos amis espagnols, il faut être préparé à quelques ratés (attention à ne pas généraliser tout de même, j’ai connu des espagnols plus ponctuels que des hollandais, si si). En fin de compte, le plus simple est de donner l’heure exacte, mais c’est tellement plus drôle d’essayer de
faire comme les autochtones que je me prends au jeu, au risque de me retrouver plantée 🙂
D’après Gerard Collomb Maire de Lyon, c’est comme ça que sa se passe. Il a aussi expliqué que le manque de moyens ‘anti-neige’ est un choix: «ici il neige comme ça que tous les 20 ans: Lyon n’est pas Montréal». (Plus chez LyonMag)
ES:Acaba de caer la mayor nevada de los últimos nosécuantos años en Lyon. La verdad que ha sido alucinante. Hay conductores que han pasado la noche en sus vehículos. Otros, directamente los han abandonado y han vuelto andando a casa.
Pequeño chiste visual con la magistral -en su género, el de la catástrofe apocalítpica- El Día de Mañana. Ponemos los monumentos lyoneses y cambiamos el ¿dónde estarás? por ¿dónde estabas?. El alcalde de Lyon Gerard Collomb ha dicho que no hay suficientes medios para estas nevadas excepcionales porque «Lyon no es Montreal».
ES: Un delirio surrealista mientras digerimos los Leaks de WikiLeaks. Dos cruasanes y una sinfonía a cuatro manos. Las maquinitas musicales son una de las atracciones de la muy turística rue Saint Jean de Lyon.
(Si el Departamento de Estado de EEUU ha perdido 251,287 cables, nos podemos permitir perder un poco los papeles, ¿no?)
FR: Un délire surréaliste en attendant de digérer les Leaks de WikiLeaks. Symphonie a quatre mains pour deux cruasanes. Les petites machines musicales sont une des attractions de la très touristique rue Saint Jean de Lyon.
Llegó esa época del año en la que en España nos abrasan los oídos y los ojos con el síndrome postvacacional, la vuelta al cole y los coleccionables por fascículos.
En Francia es la temible rentrée. Llega exactamente el 1 de septiembre y la calientan unos días antes.
Si los medios españoles nos parecen pesaos con el tema, en Francia lo son mucho más.
Durante un mes más o menos es imposible no oír o ver la dichosa palabreja unas veinte veces al día.
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Aquí es una auténtica institución. Hay rentrées para todos los gustos: la rentrée scolaire (la vuelta al cole) la rentrée literaria, de los museos, del cine, la rentrée teatral, la política… En Youtube me he encontrado videos sobre recomendaciones de maquillaje y peluquería para la rentrée 2010, que he preferido ahorraros.
También es la rentrée de las huelgas (mañana, la primera) pero lo de las huelgas y Francia merece un post, o un blog aparte.
La ‘rentrée’ es un concepto tan francés como el croissant (o cruasán).
Nuestros amigos de Wordreference las pasan canutas para encontrar una definición, tanto en castellano como en inglés.
No me voy a dedicar a dar la paliza lingüística así nada más empezar (en plena rentrée) pero es curioso que no haya una palabra equivalente ni en castellano ni en inglés.
Quizás sea porque los franceses inventaron las «congés payés», las vacaciones pagadas, por lo que también inventaron la rentrée…
¿Quizás es porque en España se nos dan mejor las vacaciones que la rentrée? ¿O porque con tantos parados hay menos curro al que volver? En cuanto a los ingleses… Debe ser porque no hacen más que trabajar.
En fin, es un misterio
Por lo demás, es un periodo con un puntito deprimente, como en todos los sitios. (Encima hoy es el primer día del otoño).
Y como en definitiva, ‘rentrer’ quiere decir ‘volver’ os regalamos el tema ‘Volver’ cantado por Penélope C… ¡ah no! por Estrella Morente. Para que se nos quite un poco la frente marchita que traemos.
La Piba, El Árabe, El Maricón y El Judío. Son los autores del blog ‘C’est la gêne’ (no tengáis miedo de mi vena léxica, no voy a intentar traducirlo). El subtítulo es «¿De qué va este este blog de gilipollas?»(C’est quoi ce blog de connards). Se presentan como «cuatro amigos, cuatro minorías oprimidas, cuatro visiones del mundo, cuatro toca pelotas (casse-couilles).
Lo he descubierto navegando en WordPress.com, ahora que damos los primeros pasitos blogosféricos, y es uno de los blogs en francés con más visitas. Si El Cruasán Ambulante es entre otras cosas la mirada a Francia de dos cruasanes españoles, ‘C’est la gêne’ es la mirada, ácida y borde, pero muy francesa, de cuatro franceses.
De hecho su última entrada se llama ‘Carta a Francia’, sobre el debate de las ‘narcosalas’, una cuestión calentita, que ha dividido a la UMP (el partido de Sarkozy) y que ha sido cerrado de un plumazo por el primer ministro François Fillon que, tirando del manual del perfecto conservador, ha venido a decir que las narcosalas sólo sirven para favorecer el consumo de drogas. Más en el blog Drogues News. Inrockuptibles.
Sigo con mi vena léxica. ‘N’importe quoi’ es sin lugar a dudas una de nuestras expresiones francesas favoritas, a falta de ranking. Además es completamente intraducible, lo que la convierte en uno de los pilares del ‘franchuñol’, lengua oficial e inevitable de todo Cruasán que se precie.
No lo digo yo, lo dice también nuestro fiel amigo Wordreference: No se ha encontrado ninguna traducción para ‘n’importe quoi’, dice el pobre. Sí tiene una versión en inglés: ‘whatever’. Sí pero no es lo mismo. Por eso, en la misma página hay una animada serie de foros sobre la cuestión.
La paradoja es que es muy fácil de entender literalmente. (No importa qué) pero no hay forma de traducirlo. Alguno se mete en un buen berenjenal intentando explicarlo ¿Cualquier cosa? ¿lo que sea? Bueno, más o menos, pero también dependiendo del contexto puede querer decir hacer tonterías o chorradas (faire n’importe quoi) o decir mentiras y/o chorradas (dire n’mporte quoi). Aunque creo que una de las palabras que mejor se adapta es la vetusta (y maravillosa) ‘despropósito’.
En fin. Termino ya, que este ‘post’ empieza a ser un poco n’importe qoui.
Para saber cómo suena: la demo de Acapela, aunque sin duda, lo mejor de Acapela es hacer decir cosas en español a las voces francesas y viceversa.
C’est, sans doute, une de nos expressions françaises préférées… D’autant plus qu’elle est strictement intraduisible à l’espagnol. Et c’est pourquoi, elle est devenue un de piliers du ‘franchuñol’, langue officielle et inévitable d’un Cruasán. Même en parlant l’espagnol, nous disons «n’importe quoi» toutes les deux secondes! Définitivement c’est n’importe quoi notre truc.