Un Cruasán Am-volante

Rhône foutage-de-gueule Express

C’est avec beaucoup d’impatience que les lyonnais attendaient la mise en service du nouveau tram jusqu´à l’aéroport. Aprés toutes ces années de Satobus à 15 euros, une heure pour arriver à destination et comme seule alternative le taxi (entre 60 et 80 euros), une nouvelle solution voit le jour.

Un service a la hauteur d’une grande ville, dite métropole, qui veut se côtoyer avec les grandes capitales européennes: ‘adiós’ Satobus, ‘hola’ Rhône Express. Un train, plus écologique que la navette, qui nous dépose à l´aéroport à une vitesse record… Bienvenus au XXIe siècle, les gars.

Premiére surprise, son prix: 23 euros aller-retour. La compagnie Satobus a déjà amorti sa flotte. Maintenant on va devoir payer celle du Rhône Express. Le Satobus n’existe plus, les choix se réduissent. Vive le libre marché des monopoles!

Deuxiéme surprise: le seul arrêt au centre ville du tram supersonic , un éclair rouge,  est à l´autre bout de la gare de la Part-Dieu, de difficile accés.  Sinon on a le choix entre Vaulx en Velin-la Soie, tellement practique, ou Meyzieu, ce grand axe de communication rhodanien.

Et puis, aparemment ils ont déjà eu quelques soucis techniques.

Bref, c´est assez hallucinant pour nous, les Cruasans qui venons de Madrid, où l’on paye 2 EUROS pour arriver au centre-ville… Only Lyon, on dit? (Et pourtant, on l’adore).

El reposo del Cruasán/ Le repos du Cruasan

ES: Finalmente, estamos de vacaciones… Es cierto que acabamos de empezar con el blog, pero el Cruasán no siempre puede elegir cuándo se va de vacaciones.

La vuelta al cole será a tope.

FR: On est enfin en vacances… On vient de commencer avec le blog, c’est vrai, mais un Cruasan ne peux pas toujours choisir sa date de vacances.

La rentrée ça será en pleine forme

Mais c’est quoi ce blog de connards?

La Meuf, l’Arabe, le Juif, et le Pédé. C’est les auteurs du blog ‘C’est la gêne’. Ils se présentent comme: «Quatre amis. Quatre minorités opprimées. Quatre regards sur le monde. Quatre casse-couilles».

Mais c’est quoi ce blog de connards? c’est le sous-titre.  Je l’ai découvert en surfant la blogosphere, q’on commence à fouiller petit à petit. C’est un des blogs les plus visités sûr WordPress en français, et je trouve que ça tombe bien dans nôtre Cruasán, qui est, entre autre, le regard sûr la France de deux p’tits espagnols.

‘C’est la gêne’ c’est un regard acide, décalé, mais très français sur la France. Du coup le dernier post s’appel Lettre à France, sûr le débat de salles d’injection supervisée de drogues que Fillon à voulu finir tout de suite. Plus: dans le blog Drogues News des Inrockuptibles.

Fillon et les drogues. Ole torero

Festival âgé à Lorient

Par Icmandic. Repris du blog de l’ESJ à Lorient
Quand on est originaire d’une région celte qui n’est pas la Bretagne mais la Galice, le regard sur le FIL change et les comparaisons semblent tout de même inévitables.

Pour tous les Espagnols qui auraient eu l’opportunité d’aller au
Mundo Celta de Ortigueira, ils seraient surpris par le concept du Festival Interceltique de Lorient. La ville bretonne n’accueille pas que des groupes celtiques traditionnels ou de la « worldwide ». Bien au contraire, la musique représente un aspect des identités celtes. Ainsi, conférences, ateliers de danses traditionnelles, jeux et sports bretons, théâtre breton, concours de cornemuses galiciennes, asturiennes, écossaises… Sa diversité n’a pas de limites ni de frontières. Pourtant quelque chose attire notre attention: le public festivalier. 80% des personnes qui se baladent au port de plaisance dépassent les 40 ans. C’est aussi une question de localisation: les jeunes fréquentent plutôt la rue du port. Mais ce n’est pas tout. Alain Stivell à 21€, The Cranberries à 40€ et ainsi de suite…

Nous avons eu le plaisir de rencontrer le directeur et programmateur du festival d’Ortigueira, Alberto Balboa. La petite ville galicienne accueille cet évènement musical et totalement gratuit depuis plus de trente ans. Le public est jeune dans sa majorité. L’esprit réside dans l’amour qu’il porte à la musique celte traditionnelle. Pas de place pour la « worlwide ». « Nous savons que les jeunes n’aimeraient pas venir dans un concert pop au festival même si les origines du groupe sont celtes, nous raconte-t-il. A Lorient, le public l’accepte et aime cette diversité. » C’est pourquoi, lors de notre rencontre à l’Espace Marine près du concert Rokia Traoré, il se disait étonné au point que lui-même «n’aurait jamais pensé à mettre des chaises dans un concert! » C’est sûrement une question de culture festivalière différente…